Le Tétracornulus à filaments venimeux

 

Né il y à près de 3millions d'années, le Tétracornolus à filaments venimeux se caractérise par un corps long et boursouflé à une extrémité qui permet ainsi de déterminer sa tête. De nombreux filaments partent de chaque coté de son corps au niveau des pattes situées à l'avant et qui constituent son seul moyen de locomotion. Il ne possède pas de pattes à l'arrière mais une longue queue couverte d'écailles qui se déploient à la vue d'un obstacle ou d'un ennemi. Ses filaments sont extrêmement dangereux car lorsque le Tétracornulus se sent menacé, ils s'allongent et font apparaître une multitude de petites ventouses remplies d'un liquide rougeâtre venimeux qu'il injecte à son ennemi à la vitesse de l'éclair. En 2007 des scientifiques, après avoir fait sa découverte dans une région chaude du globe, ont voulu l'acclimater à notre région savoyarde. Des expériences ont été réalisées pour tester sa résistance à notre climat et observer son mode de reproduction. Quelle ne fût pas leur surprise en voyant le Tétracornulus s 'adapter très rapidement à son nouvel environnement. Il s'adapte tellement bien à sa nouvelle nourriture, qu'il atteint très vite ( 4 mois) une longueur de 4,5 m (soit plus 4 fois sa taille habituelle) et un poids de 85 kg. Les travaux réalisés par les scientifiques concluent que le Tétracornulus est hermaphrodite, émotif et très sensoriel, ce qui demande une attention particulière lors de ses manipulations, ce dernier pouvant réagir violemment à certains gestes de ses propriétaires. Par exemple, il déteste être caressé sur la tête ou sous le ventre, et peut alors déclencher son système de défense. Comme lors de tout phénomène nouveau, certains particuliers souhaitent en posséder un spécimen. Les premières personnes qui le firent sans avoir respecté ces consignes, se trouvèrent confrontées aux redoutables filaments venimeux. Après avoir été enroulées, engluées puis ventousées, elles succombèrent dans d'atroces douleurs de brûlures, de piqures et des convulsions jusqu'à ce que la mort vienne les soulager définitivement de leurs horribles souffrances. Mais la mort qu'injecte le Tétracornulus est lente, sournoise et impitoyable. Au début la vue se trouble lentement puis les yeux se gonflent, sortent de leurs orbites pour exploser tour à tour. Ensuite les veines enflent, se boursouflent, se contractent puis se bouchent par solidification du liquide injecté. C'est ensuite au tour des alvéoles pulmonaires de se remplir d'un liquide noirâtre provoquant des suffocations qui entraînent des vomissements horribles. Tout le corps entre dans une période de tremblements et de convulsions sous l'effet du venin injecté, les systèmes nerveux et sanguin sont ainsi paralysés. Alors comme pour achever sa proie, le Tétracornulus enfonce sa longue queue écaillée dans la gorge de sa victime pour finaliser son œuvre destructrice. D'après nos dernières informations, beaucoup de particuliers préfèrent avoir chez eux des poissons rouges.



13/12/2008
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